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Russell Goulbourne, « La réception des comédies de Voltaire en Angleterre au dix-huitième siècle. »

vendredi 8 octobre 2010

Revue Voltaire, 7 (2007), p. 21-35.
Russell Goulbourne, « La réception des comédies de Voltaire en Angleterre au dix-huitième siècle. »

En retraçant le trajectoire des fortunes de Voltaire homme de théâtre en Angleterre au dix-huitième siècle, on s’interroge particulièrement ici sur la façon dont on acquérait, lisait, traduisait, commentait et critiquait ses comédies à l’époque. Celles-ci étaient largement connues à la fois en français et en anglais, six des dix-huit pièces étant traduites du vivant de l’auteur. D’après les annotations dans les traductions elles-mêmes et les comptes rendus dans la presse périodique contemporaine (la Monthly review et la Critical review en particulier), il est évident que les lecteurs et traducteurs anglais étaient notamment sensibles à plusieurs aspects novateurs de la dramaturgie comique voltairienne. Et Voltaire, lui aussi, semble avoir été sensible à cette réception d’outre-Manche, car c’est précisément en réponse à une critique anglaise de L’Enfant prodigue – celle offerte par Horace Walpole dans la préface de son roman gothique The Castle of Otranto – que Voltaire écrit en 1768 l’une de ses comédies les plus carnavalesques, Le Baron d’Otrante.