Société des Etudes Voltairiennes

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Calas-Voltaire : « C’est la faute à Voltaire » à Paris

lundi 1er février 2016

Samedi 2 avril 2016 à 18h
Salle Marie-Curie aux Cordeliers, 21 rue de l’école de médecine, 75006
"C’est la Faute à Voltaire" : après le 9 mars 2015, à Toulouse, où il fut créé au Palais de Justice -à l’occasion de la commémoration du 250e anniversaire de la réhabilitation de Jean CALAS-, ce Spectacle de textes d’époques et de pays différents, qui interroge les valeurs universelles de Laïcité, Tolérance, Fraternité (d’Andrée Chédid à Coluche) est redonné à Paris le 2 avril 2016.

Table ronde-débat avec :
Martine CERF, Secrétaire générale d’EGALE (Egalité, Laïcité, Europe)
André COMTE-SPONVILLE, Philosophe, écrivain, membre du Comité consultatif national d’éthique
Patrick VIVERET, philosophe, essayiste altermondialiste, magistrat honoraire à la Cour des Comptes

L’affaire Calas est emblématique tout à la fois de l’intolérance, de l’erreur judiciaire, de la torture et de la grave perversité des fanatismes religieux.
En 1761, Marc-Antoine Calas a été découvert mort, pendu dans le magasin de son père Jean Calas, drapier protestant à Toulouse. Immédiatement le père et sa famille furent accusés de l’avoir assassiné au prétexte qu’il voulait se convertir pour devenir Juge.
Les autorités et les habitants, aveuglés par la haine fanatique des Huguenots, alimenteront un cercle vicieux, qui aboutira à la mort sur la roue de Jean Calas le 9 mars 1762.
Voltaire s’intéresse à l’affaire qui heurte de plein fouet le philosophe des Lumières.
Afin d’obtenir la révision du procès, il alerte les « Grands du Royaume » et de l’Étranger, se démène, constitue des dossiers et fait publier en 1763 le Traité de la Tolérance :
Il réussit à faire réviser le procès qui conduira le Conseil du Roi à déclarer Calas innocent et à réhabiliter sa mémoire, le 9 mars 1765.
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